Des satellites au service de l’environnement

Publié le 8 novembre 2016

Vincent Simonneaux est chercheur à L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), un organisme de recherche qui travaille en coopération avec les pays du sud.
L’IRD de Marrakech travaille en collaboration avec l’Université Cadi Ayyad, l’Agence de bassin, l’Office de gestion et de l’irrigation ainsi que la météorologie nationale.

Innovations : notre planète demain et après-demain

Depuis 15 ans, Vincent Simonneaux travaille sur le fonctionnement hydrique du bassin versant du Tensift, un fleuve du Maroc occidental qui prend sa source dans le Haut Atlas et se jette dans l’océan Atlantique entre Safi et Essaouira.

Il mesure les flux d’eau dans le bassin, les modélise et les quantifie grâce à des images satellites afin, notamment, de conseiller les agriculteurs dans l’utilisation de l’eau. L’objectif est de fournir des outils pour une meilleure gestion de l’eau et de faire des projections autour du changement climatique. Il nous explique cette méthode.

Vincent Simonneaux est chercheur à l’IRD de Marrrakech

Sources sonores

  • À quoi servent les satellites pour étudier l’eau ?

  • Est-ce que cela veut dire qu’il faut estimer le nombre de plantes par kilomètre carré pour estimer la quantité d’eau utilisée ?

  • Une fois que les études produisent ces études sur le degré d’humidité des sols, comment les utilise-t-on pour faire évoluer l’agriculture vers moins de consommation d’eau ?

  • Mais en ayant des informations chiffrées sur la consommation d’eau de l’agriculture, est-ce que ça a amené à des changements de modes agricoles ?

  • Est-ce qu’il existe une comparaison entre les méthodes traditionnelles où les champs étaient inondés une fois tous les 15 jours ou 3 semaines et les méthodes actuelles de goutte-à-goutte ?