En Europe, sur la question des châtiments corporels, la France et la Belgique méritent la fessée

Publié le 18 janvier 2018

Pierre-Yves Rosset est juriste attaché auprès du Délégué général aux droits de l’enfant de la Communauté française de Belgique. Il a travaillé sur la question des châtiments corporels. C’est donc en connaissance de cause qu’il répond aux globe-reporters de l’école élémentaire de la Porte d’Ivry et du collège Camille Claudel, à Paris.

Jeunesses

Nous avions d’abord pensé interroger La Ligue des Familles, une association belge présente à Bruxelles. En appelant le service communication de l’association, le chargé de com’, également journaliste, nous dirige vers la DGDE en m’expliquant que l’institution a travaillé précisément sur la question des châtiments corporels. En nous donnant leur numéro, il nous précise de demander Bernard de Vos, le Délégué général des Droits de l’enfant, ou Pierre-Yves Rosset, un juriste qui a travaillé sur le sujet.

Nous suivons ces indications et le rendez-vous est fixé pour le lendemain. Une fois sur place, Bernard de Vos explique qu’il a une réunion de dernière minute et qu’il nous laissera avec Pierre-Yves Rosset pour répondre aux questions. Il prend tout de même le temps, avant de s’éclipser, de s’intéresser au projet Globe Reporters et de nous expliquer en quoi consiste son métier de Délégué général aux droits de l’enfant. Regardez la vidéo !

Pierre-Yves Rosset

En discutant avec Pierre-Yves Rosset, il nous apprend qu’il est français ! Ce n’est pas la première fois que nous rencontrons des Français travaillant pour des institutions belges (et non européennes). C’est l’occasion de lui poser quelques questions sur son choix de venir vivre et travailler à Bruxelles ! Regardez la seconde vidéo.

Un reportage réalisé en janvier 2018

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Comment un juriste comme vous définit ce qu’est un châtiment corporel ?

  • Est-ce que le parlement européen se saisit comme le Conseil de l’Europe de la question des châtiments corporels ?

  • Comment se fait le lien entre les différentes instances européennes ?

  • Le parlement européen a-t-il déjà débattu d’un projet de loi pour interdire les châtiments corporels comme le demande la Charte européenne des droits sociaux ?

  • Est-ce que les états ont une marge de manœuvre concernant les droits de l’enfant ?

  • Pourquoi la France n’interdit-elle pas clairement les gifles et les fessées ?

  • Est-elle le seul pays d’Europe dans ce cas ?

  • En matière de droits des enfants quels sont les pays d’Europe les plus avancés ? Pourquoi ? Quelles initiatives ont-ils mises en place ?

  • L’éducation est-elle une priorité actuelle pour le parlement européen ?

  • Pourquoi l’Europe ne finance-t-elle pas des campagnes de sensibilisation avec les mêmes clips diffusés dans tous les états membres ?

Sources vidéo

Bernard de Vos nous explique en quelques minutes ce qu’est le métier de Délégué général des Droits de l’Enfant et dresse les principaux défis en matière de protection de la jeunesse.

Pourquoi Pierre-Yves Rosset a choisi de venir vivre et travailler en Belgique ?