Le Parc de la Mauricie ; paradis de l’ours noir du Québec

Publié le 10 décembre 2019

Éric ALLARD est né l’année de la fondation du Parc de la Mauricie. Il y est aujourd’hui guide et propose d’observer les ours noirs aux visiteurs. Qui peut être mieux placé pour répondre aux questions des globe-reporters Oumou, Vadim, Esteban du collège Paul VERLAINE à Paris, ainsi que Sékou, Tom, Yassine, Inès et Jaezira, du collège POMPIDOU à Montgeron ?

DEVELOPPEMENT DURABLE ET ENVIRONNEMENT

Marine LEDUC, notre envoyée spéciale, trouve le contact d’Éric ALLARD directement en l’appelant sur le numéro de son auberge, « Aux Berges du Saint-Maurice ». Ils établissent une rencontre le 29 novembre 2019, le lendemain de l’arrivée de Marine dans la ville de Trois-Rivières. Par chance, l’auberge se situe à 50 minutes en voiture de Trois-Rivières et à 50 minutes de La Bisonnière où une autre interview est programmée.

Marine établit donc un parcours du reporter en une journée : le Parc de la Mauricie, La Bisonnière et un producteur de sirop d’érable qu’elle trouve un peu au hasard en regardant sur Google Map.

Pour que tout se passe bien, il faut être organisé et établir les horaires en fonction de la route et des imprévus qu’il peut y avoir. Notre envoyée spéciale prévoit donc de louer une voiture et de commencer par se rendre à l’auberge vers 10h le matin. Puis une étape à 14h00 à La Bisonnière. Et enfin chez le producteur de sirop d’érable aux alentours de 16h00-17h00.

Tout est bien calé, mais un gros imprévu s’immisce dans son organisation bien ficelée ! Elle ne peut pas louer de voiture, car il faut une carte de crédit alors que sa carte bancaire française est une carte de débit. Un détail que seuls les banquiers comprennent, mais qui ne lui permet pas dans le cas présent de louer un véhicule. Rencontrer un problème est le lot quotidien des journalistes en reportage. Trouver des solutions aussi.

Elle appelle alors ses hôtes de Airbnb à Trois-Rivières, les frères Patrick et Marco, pour savoir s’ils peuvent l’aider. Grosse chance : Marco ne travaille pas ce jour-là et peut l’accompagner sur son parcours. Il est d’ailleurs très surpris de tout ce qu’il découvre à seulement une heure de chez lui. Il trouve même un petit boulot à La Bisonnière pour son frère ! Il remercie donc les globe-reporters de faire découvrir le Québec à un québécois.

Marine et Marco arrivent donc le matin pour interviewer Éric ALLARD. Ce dernier les accueille chaleureusement dans une maison d’hôte, avec vue sur le fleuve Saint-Maurice.

À la fin de l’interview, Éric leur offre de la viande hachée d’orignal. Il arrive de temps en temps que les personnes interviewées offrent de petits cadeaux aux journalistes ou veuillent payer leur consommation. Refuser serait impoli. Il ne s’agit bien sûr pas « d’acheter » le journaliste. Ici, Éric ALLARD offre de la viande d’orignal simplement par bon cœur et pour faire découvrir cette viande à notre reporter. Et Marine, qui se revendique végétarienne, est ouverte à toutes les expériences !

Une interview réalisée en décembre 2019

Sources photographiques

La route enneigée vers le Parc de la Mauricie.
La route enneigée vers le Parc de la Mauricie.
La réception de l’auberge « Aux Berges du Saint-Maurice ».
La réception de l’auberge « Aux Berges du Saint-Maurice ».
Éric ALLARD.
Éric ALLARD.
La réception de l’auberge. Les statuettes représentent tous les animaux du Parc National.
La réception de l’auberge. Les statuettes représentent tous les animaux du Parc National.
Une photo d’Éric ALLARD jeune avec l’ours John.
Une photo d’Éric ALLARD jeune avec l’ours John.
Le lieu de l’interview, dans un gîte.
Le lieu de l’interview, dans un gîte.
Vue sur une partie du Parc.
Vue sur une partie du Parc.
Une autre vue sur le Parc.
Une autre vue sur le Parc.
Plaque d’immatriculation d’un des véhicules d’Éric ALLARD, avec les initiales du Parc national de La Mauricie.
Plaque d’immatriculation d’un des véhicules d’Éric ALLARD, avec les initiales du Parc national de La Mauricie.
Autre plaque d’immatriculation.
Autre plaque d’immatriculation.
La route enneigée vers le Parc de la Mauricie.
La réception de l’auberge « Aux Berges du Saint-Maurice ».
Éric ALLARD.
La réception de l’auberge. Les statuettes représentent tous les animaux du Parc National.
Une photo d’Éric ALLARD jeune avec l’ours John.
Le lieu de l’interview, dans un gîte.
Vue sur une partie du Parc.
Une autre vue sur le Parc.
Plaque d’immatriculation d’un des véhicules d’Éric ALLARD, avec les initiales du Parc national de La Mauricie.
Autre plaque d’immatriculation.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Depuis combien de temps êtes-vous passionné par les ours ?

  • Les ours noirs du Québec sont-ils particulièrement dangereux ?

  • Combien y-t-il d’ours dans le Parc de la Mauricie ?

  • Quand et comment les nourrissez-vous ? Donnez-vous parfois des friandises aux ours ?

  • Vos ours sont-ils tous nés au Québec ? Sont-ils tous nés dans le Parc ?

  • Combien l’ours peut-il avoir de bébés en une seule portée ? Avez-vous un endroit pour observer les ours en toute tranquillité ?

  • Quelles relations ont-ils avec les humains qui travaillent dans le Parc ou qui le visitent ?

  • Avez-vous déjà touché un ours ? Était-il agressif ?

  • Quelles sont les mesures de sécurités que vous mettez en place pour protéger à la fois les ours et les humains ?

  • À quelles maladies ou dangers les ours sont-ils exposés ?

  • Qui sont les prédateurs des ours ?

  • Combien y a-t-il d’ours noirs au Québec ? Est-ce une espèce menacée ?

  • Pensez-vous que le tourisme est une bonne chose pour les ours ?

  • Quels sont les objectifs du Parc pour les dix années à venir concernant l’évolution démographique des ours noirs ?

  • Question bonus : Nous sommes à la fin novembre. Pourquoi n’est-il pas possible d’observer des ours en ce moment ?

  • Question bonus : Avez-vous un message pour les globe-reporters ?