« Sans Piton des Neiges, il n’y aurait pas l’île de La Réunion »

Publié le 5 février 2018

Le Piton de la Fournaise est un des volcans les plus actifs au monde. Aline PELTIER est volcanologue, Directrice de l’Observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise (OVPF). Elle répond aux questions des globe-reporters de l’école de l’Ourcq à Paris.

Développement durable et environnement

L’OVPF a été créé en 1979, à la suite de l’éruption de 1977, date à laquelle les coulées de lave avaient atteint la petite ville de Sainte-Rose, sur la côte est de la Réunion. Depuis, les équipes scientifiques étudient l’activité du volcan afin de prévoir les éruptions et ainsi limiter les risques éventuels.

Pour trouver le contact d’Aline PELTIER, la Directrice actuelle de l’Observatoire, nous sommes passés par le site internet de l’Observatoire. Elle nous a répondu très rapidement et nous a invités à venir avec elle sur le terrain.

Sources photographiques

Il est 9h00 du matin à Bourg Murat. L’équipe de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise commence la journée. Ce matin, Aline PELTIER, la Directrice, doit aller prendre des mesures du CO2 dans le sol.
Il est 9h00 du matin à Bourg Murat. L’équipe de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise commence la journée. Ce matin, Aline PELTIER, la Directrice, doit aller prendre des mesures du CO2 dans le sol.
Nous avons la chance de pouvoir l’accompagner sur le terrain.
Nous avons la chance de pouvoir l’accompagner sur le terrain.
En route pour le volcan !
En route pour le volcan !
Vue du Pas de Bellecombe, le point de départ de la randonnée qui mène jusqu’au cratère du Piton de la Fournaise. Il faut environ 5 heures aller et retour pour admirer le cratère principal du volcan. Regardez bien sur le volcan, les traînées noires sont des anciennes coulées de lave. Elles sont refroidies, les randonneurs peuvent marcher dessus.
Vue du Pas de Bellecombe, le point de départ de la randonnée qui mène jusqu’au cratère du Piton de la Fournaise. Il faut environ 5 heures aller et retour pour admirer le cratère principal du volcan. Regardez bien sur le volcan, les traînées noires sont des anciennes coulées de lave. Elles sont refroidies, les randonneurs peuvent marcher dessus.
Un autre cratère plus petit. Au loin, les petits monts sont aussi des restes d’explosion lors de précédentes éruptions.
Un autre cratère plus petit. Au loin, les petits monts sont aussi des restes d’explosion lors de précédentes éruptions.
C’est avec une vue directe sur le volcan que nous procédons à l’interview.
C’est avec une vue directe sur le volcan que nous procédons à l’interview.
Sur la route, le paysage est époustouflant, surtout quand on arrive au niveau de la plaine de sable.
Sur la route, le paysage est époustouflant, surtout quand on arrive au niveau de la plaine de sable.
Avant de rentrer à l’Observatoire, les scientifiques procèdent aux mesures du dioxyde de carbone, un gaz qui leur permet de savoir si une éruption est proche.
Avant de rentrer à l’Observatoire, les scientifiques procèdent aux mesures du dioxyde de carbone, un gaz qui leur permet de savoir si une éruption est proche.
Bilan : l’éruption ne devrait pas arriver dans les jours qui viennent… mais peut-être dans quelques semaines !
Bilan : l’éruption ne devrait pas arriver dans les jours qui viennent… mais peut-être dans quelques semaines !
Il est 9h00 du matin à Bourg Murat. L’équipe de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise commence la journée. Ce matin, Aline PELTIER, la Directrice, doit aller prendre des mesures du CO2 dans le sol.
Nous avons la chance de pouvoir l’accompagner sur le terrain.
En route pour le volcan !
Vue du Pas de Bellecombe, le point de départ de la randonnée qui mène jusqu’au cratère du Piton de la Fournaise. Il faut environ 5 heures aller et retour pour admirer le cratère principal du volcan. Regardez bien sur le volcan, les traînées noires sont des anciennes coulées de lave. Elles sont refroidies, les randonneurs peuvent marcher dessus.
Un autre cratère plus petit. Au loin, les petits monts sont aussi des restes d’explosion lors de précédentes éruptions.
C’est avec une vue directe sur le volcan que nous procédons à l’interview.
Sur la route, le paysage est époustouflant, surtout quand on arrive au niveau de la plaine de sable.
Avant de rentrer à l’Observatoire, les scientifiques procèdent aux mesures du dioxyde de carbone, un gaz qui leur permet de savoir si une éruption est proche.
Bilan : l’éruption ne devrait pas arriver dans les jours qui viennent… mais peut-être dans quelques semaines !

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ?

  • Comment les volcans se sont-ils créés ?

  • Est-ce que celui de La Réunion va se réveiller ?

  • Question bonus : quels sont les volcans présents à La Réunion ?

  • Comment crachent-ils du feu ?

  • A quelle température est la lave ?

  • Y a-t-il des zones où on empêche la lave de passer ? Comment fait-on ?

  • Comment les habitants se protègent quand il y a une éruption ?

  • Comment fait-on si une maison est touchée par la lave ?

  • A cause de quoi les volcans se réveillent-ils ?

  • Combien de mètres la lave peut-elle parcourir ? Va-t-elle dans l’eau ? Jusqu’à la mer ?

  • Quand les volcans de là-bas sont-ils apparus ?

  • Est-ce qu’il y en a de moins en moins qui se réveillent ?

  • Est-ce que le Piton des Neiges peut aussi se réveiller ?

  • Combien y a-t-il de volcans ?

  • Est-ce qu’il y a beaucoup de vulcanologues ?

  • Comment fait-il pour monter en haut des volcans ?

  • Question bonus : pourquoi avez-vous voulu devenir vulcanologue ?