Un questionnaire établi par les journalistes en herbe du collège François Couperin, à Paris.

Education et jeunesse

Réponse de Coriolan Smeriancia, 6eme année, et de Jean-Jacques Laina, 7eme année.

Où avez-vous cours ? Dans quel type de bâtiments ?
 Ce sont des bâtiments en béton, certaines classes ne sont séparées que par un paravent de bois, en 8eme année il y a 80 élèves et 107 en 7eme année. C’est très bruyant. Au centre de l’Efa il y a une cour avec un terrain de basquet ou de football en béton qui sert aussi pour les cours de sport.

Dans quel état était votre école avant le séisme et maintenant ?
 L’école n’a pas été touchée par le séisme. Avant nous avions plus de leçons que maintenant. Des murs se sont écroulés dans d’autres écoles. Les écoles de Kenscoff ont été moins touchées par le séisme que celles de Port au Prince.

Est-ce que vous vous sentez en sécurité dans votre école ?
 Oui. Il faut savoir que la peur du séisme reste très encrée, un jour deux camions se sont croisés non loin de l’Efacap, créant un tremblement minime de la terre, la rumeur d’un nouveau tremblement de terre s’est répandue dans toute la ville, les élèves sont sortis des classes en panique. Ils couraient partout en hurlant et en pleurant, dans une école des élèves se sont même jetés du premier étage (commentaire des correspondantes).

Reponses de Luckciano Deceus, directeur de l’EFA de Kenscoff.

Est-ce que les parents peuvent choisir l’école de leurs enfants ?
 Oui

Est-ce que vous allez reconstruire des bâtiments antisismiques ?
 Non

Qui va payer la reconstruction des bâtiments ?
 A l’heure actuelle il n’est pas rare de voir des écoles sous tentes, l’Efacap est une école privilégiée mais la plupart des écoles sont insalubres et se résument a des pièces minuscules qui se suivent sans fermetures, si bien que les élèves d’une classe peuvent sans problèmes entendre les cours de la classe d’à côté comme s’ils y étaient.

De quelles aides nationales et internationales disposez-vous ?
 A l’Efacap il y SOS enfants qui parraine certains enfants. Il n’y a aucune aide de l’Etat.

Propos recueillis par les correspondantes des journalistes en herbe à l’école de Kenscoff ; Marion et Caroline.

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