Les jeunes membres de l’ONG Al-Bawsala tentent d’obliger les députés de la Constituante tunisienne à rendre des comptes

Publié le 1er février 2013

Un article du quotidien Libération.

La boîte à infos

Elodie Auffray, correspondante de Libération à Tunis, a répondu aux journalistes en herbe. Voici son dernier article paru le 31 janvier 2013.

« Plénière prévue à 9 heures. Il est 9 h 25, et il y a 23 députés dans la salle. » « 15 h 35 : la séance, programmée pour 15 heures, n’a toujours pas commencé. » « 15 h 55 : la présidence vient de prendre place. Les députés rejoignent leur siège. » Dans ses comptes rendus des travaux de l’Assemblée constituante tunisienne, publiés en direct sur son fil Twitter, l’association Al-Bawsala (« la boussole ») ne manque jamais de souligner les retards et absences chroniques des députés, élus en octobre 2011 pour rédiger une nouvelle loi fondamentale.

La pression que l’association a contribué à exercer a fini par payer, un peu : « Ils essaient d’être plus présents », note Emna Chebâane, « juriste geek » de 21 ans, chargée de tweeter les débats sur la Constitution. Parmi les milliers d’associations créées après la révolution, Al-Bawsala s’est rapidement imposée comme l’une de celles qui pèsent.

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