Le FESPACO, le festival de cinéma africain au service de la paix

Publié le 26 février 2023

Maelysse, Ondeissa et Vicky, du Lycée Saint-Vincent de Paul, à Algrange souhaitent recueillir la parole d’une personne qui travaille dans l’organisation du FESPACO, le Festival panafricain de cinéma qui se tient tous les 2 ans à Ouagadougou. Alex Moussa SAWADOGO, le directeur du FESPACO, répond à leurs questions.

Culture et francophonie

Le FESPACO est une institution incontournable du monde de l’art et la culture africaine. Le festival est un référent du cinéma africain dans le monde. En 2023, il se tient du 25 février au 4 mars, à Ouagadougou.

Pour obtenir une interview, notre envoyée spéciale au Burkina Faso, la journaliste Tatiana MIRALLES, s’y prend bien avant le début de son voyage. Début janvier, elle commence les démarches pour être accréditée. Elle envoie les documents demandés et reçoit plusieurs semaines plus tard une réponse positive.

Une fois à Ouagadougou, elle reprend contact. Quelques jours avant le début de la 28ème édition du Festival, elle décroche une interview du directeur Alex Moussa SAWADOGO malgré son emploi du temps chargé. En cette année 2023, le thème du festival est « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ».

Le rendez-vous est fixé un mardi soir à 18h00. Tatiana se rend au siège du FESPACO qui est situé au centre de la capitale burkinabée. En s’y rendant, sur la moto, Tatiana repense mentalement aux questions des globe-reportrices qui ont préparé cette interview. Combien y a-t-il de salles de cinéma pour couvrir cet évènement ? Quel est le thème du festival cette année ? Les Burkinabés apprécient-ils le cinéma ? Quels genres de films ont leur préférence ?

En arrivant, Tatiana observe des camions et d’autres véhicules avec tout le matériel nécessaire à l’évènement. Sur le parvis, des sculptures rendent hommage au cinéma. À l’intérieur du bâtiment où se trouvent les bureaux de l’organisation, les murs débordent d’affiches de films africains.

C’est Habi OUATTARA, du service de la communication du Festival, qui accueille notre envoyée spéciale. Habi conduit Tatiana à travers les couloirs où circulent pleins de gens qui parlent au téléphone. L’activité pour les derniers préparatifs est intense. Un festival est une course contre la montre pour que tout soit parfait le jour de l’inauguration, le 25 février.

Tatiana arrive devant le bureau d’Alex Moussa SAWADOGO. Elle attend quelques minutes, assise à côté du trophée FESPACO, l’Étalon d’Or, une sculpture en bronze assez imposante.

L’interview avec le directeur général est longue et très sympathique. Une fois l’entretien terminé, Tatiana revient aux bureaux de la communication et en profite pour retirer son accréditation. Ça y est ! Elle est prête pour nous faire vivre la fête du cinéma africain !

Un entretien réalisé en février 2023

Sources photographiques

Entrée au site FESPACO, dans l’avenue Kadiogo, une de grandes artères de la capitale burkinabée © Globe Reporters
Entrée au site FESPACO, dans l’avenue Kadiogo, une de grandes artères de la capitale burkinabée © Globe Reporters
Le bâtiment où se trouve l’organisation du Festival. Il est tout en rondeurs, avec des formes originales. C’est un symbole du septième art © Globe Reporters
Le bâtiment où se trouve l’organisation du Festival. Il est tout en rondeurs, avec des formes originales. C’est un symbole du septième art © Globe Reporters
Vu du bâtiment principal du siège du FESPACO © Globe Reporters
Vu du bâtiment principal du siège du FESPACO © Globe Reporters
Au centre du parvis, une énorme sculpture rend hommage au cinéma et veille sur un camion qui témoigne des travaux pour la préparation de la 28ème édition du Festival © Globe Reporters
Au centre du parvis, une énorme sculpture rend hommage au cinéma et veille sur un camion qui témoigne des travaux pour la préparation de la 28ème édition du Festival © Globe Reporters
Statue de Paulin Soumanou VIEYRA au siège du FESPACO. Il est considéré comme le précurseur du cinéma africain © Globe Reporters
Statue de Paulin Soumanou VIEYRA au siège du FESPACO. Il est considéré comme le précurseur du cinéma africain © Globe Reporters
Vu du site du FESPACO © Globe Reporters
Vu du site du FESPACO © Globe Reporters
Laissez-passer posé sur les véhicules qui, à quelques jours avant l’inauguration du Festival, travaille à l’organisation © Globe Reporters
Laissez-passer posé sur les véhicules qui, à quelques jours avant l’inauguration du Festival, travaille à l’organisation © Globe Reporters
Dans le bâtiment du siège du FESPACO, il y a des affiches du Festival depuis sa première édition en 1969 © Globe Reporters
Dans le bâtiment du siège du FESPACO, il y a des affiches du Festival depuis sa première édition en 1969 © Globe Reporters
Affiche FESPACO de sa première édition en 1969 © Globe Reporters
Affiche FESPACO de sa première édition en 1969 © Globe Reporters
L’Étalon d’Or, statuette symbole du FESPACO que les lauréats et lauréates du Festival vont recevoir. Le trophée est posé sur la table devant l’envoyée spéciale, pendant qu’elle attend Alex Moussa SAWADOGO © Globe Reporters
L’Étalon d’Or, statuette symbole du FESPACO que les lauréats et lauréates du Festival vont recevoir. Le trophée est posé sur la table devant l’envoyée spéciale, pendant qu’elle attend Alex Moussa SAWADOGO © Globe Reporters
Affiche de la 28ème édition du Festival qui cette année traite le thème « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ». Le dessin représente la reine Sarraouinia « pour montrer la force des femmes et leur travail pour la paix et la cohésion sociale », dit Alex Moussa SAWADOGO © Globe Reporters
Affiche de la 28ème édition du Festival qui cette année traite le thème « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ». Le dessin représente la reine Sarraouinia « pour montrer la force des femmes et leur travail pour la paix et la cohésion sociale », dit Alex Moussa SAWADOGO © Globe Reporters
Alex Moussa SAWADOGO, directeur général du FESPACO, organise son deuxième festival et affirme aimer son métier. « Je regarde des films, c’est cela mon métier » © Globe Reporters
Alex Moussa SAWADOGO, directeur général du FESPACO, organise son deuxième festival et affirme aimer son métier. « Je regarde des films, c’est cela mon métier » © Globe Reporters
Alex Moussa SAWADOGO, à côté de l’affiche de cette édition du FESPACO, lance un message aux globe-reporters : « il faut étudier et aimer le cinéma pour voyager dans d’autres pays et les aimer » © Globe Reporters
Alex Moussa SAWADOGO, à côté de l’affiche de cette édition du FESPACO, lance un message aux globe-reporters : « il faut étudier et aimer le cinéma pour voyager dans d’autres pays et les aimer » © Globe Reporters
Portrait d’Alex Moussa SAWADOGO, directeur général du FESPACO, dans son bureau avec la statuette de l’Étalon d’Or © Globe Reporters
Portrait d’Alex Moussa SAWADOGO, directeur général du FESPACO, dans son bureau avec la statuette de l’Étalon d’Or © Globe Reporters
Entrée au site FESPACO, dans l’avenue Kadiogo, une de grandes artères de la capitale burkinabée © Globe Reporters
Le bâtiment où se trouve l’organisation du Festival. Il est tout en rondeurs, avec des formes originales. C’est un symbole du septième art © Globe Reporters
Vu du bâtiment principal du siège du FESPACO © Globe Reporters
Au centre du parvis, une énorme sculpture rend hommage au cinéma et veille sur un camion qui témoigne des travaux pour la préparation de la 28ème édition du Festival © Globe Reporters
Statue de Paulin Soumanou VIEYRA au siège du FESPACO. Il est considéré comme le précurseur du cinéma africain © Globe Reporters
Vu du site du FESPACO © Globe Reporters
Laissez-passer posé sur les véhicules qui, à quelques jours avant l’inauguration du Festival, travaille à l’organisation © Globe Reporters
Dans le bâtiment du siège du FESPACO, il y a des affiches du Festival depuis sa première édition en 1969 © Globe Reporters
Affiche FESPACO de sa première édition en 1969 © Globe Reporters
L’Étalon d’Or, statuette symbole du FESPACO que les lauréats et lauréates du Festival vont recevoir. Le trophée est posé sur la table devant l’envoyée spéciale, pendant qu’elle attend Alex Moussa SAWADOGO © Globe Reporters
Affiche de la 28ème édition du Festival qui cette année traite le thème « Cinéma d’Afrique et culture de la paix ». Le dessin représente la reine Sarraouinia « pour montrer la force des femmes et leur travail pour la paix et la cohésion sociale », dit Alex Moussa SAWADOGO © Globe Reporters
Alex Moussa SAWADOGO, directeur général du FESPACO, organise son deuxième festival et affirme aimer son métier. « Je regarde des films, c’est cela mon métier » © Globe Reporters
Alex Moussa SAWADOGO, à côté de l’affiche de cette édition du FESPACO, lance un message aux globe-reporters : « il faut étudier et aimer le cinéma pour voyager dans d’autres pays et les aimer » © Globe Reporters
Portrait d’Alex Moussa SAWADOGO, directeur général du FESPACO, dans son bureau avec la statuette de l’Étalon d’Or © Globe Reporters

Sources sonores

  • Présentez-vous s’il vous plait. Qu’est-ce qu’il faut faire comme métier pour diriger un festival comme le FESPACO ?

  • Quel est le thème du festival cette année ? Comment et pourquoi a-t-il été choisi ?

  • Pouvez-vous nous en dire plus sur le film Bravo, Burkina ! qui fait l’ouverture du festival ?

  • Comment le festival est-il financé ? D’autres pays participent-ils à son financement ?

  • Avez-vous une estimation du nombre de spectateurs attendus ? De quelles régions / pays ?

  • Proposez-vous des films en plein air ? Quel coût pour un ticket de cinéma ?

  • Les Burkinabés apprécient-ils le cinéma ?

  • Les femmes fréquentent-elles les salles de cinéma autant que les hommes ?

  • Quels genres de films ont leur préférence ? Certains sujets sont-ils plus prisés que d’autres ?

  • Quelles sont les catégories de films présentés cette année ?

  • Certains films sont-ils présentés en différentes langues ?

  • Comment les films sont-ils sélectionnés ? Comment choisissez-vous les membres du Jury ?

  • Le festival rapporte-t-il beaucoup d’argent ? Permet-il de créer des emplois ?

  • Craignez-vous que la situation d’insécurité actuelle perturbe cette édition du festival ?

  • Selon vous, le Fespaco fait-il rêver ou donne-t-il de l’espoir ?

  • Question bonus : Qui est la femme qui est à l’affiche du Festival cette année et pourquoi a été-t-elle choisie ?

  • Question bonus : Un mot du directeur général du FESPACO, Alex Moussa SAWADOGO pour les globe-reporters.

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