Les lycéens de Niego partent au Ghana travailler pendant les vacances pour payer leur scolarité

Publié le 16 février 2017

Cilas PADE enseigne au collège et au lycée de la commune rurale de Niego. Il est professeur de langue française et répond aux questions des globe-reporters du Lycée Aristide Briand de Gap.

Education et jeunesse

Depuis 2015, Cilas PADE enseigne à Niego. Il est originaire de la ville de Gaoua, à 150 kilomètres de là. Il apprécie pourtant sa nomination à Niego. « C’est un plaisir de transmettre l’amour pour la langue française aux étudiants de Niego », dit-il en souriant.

Sources photographiques

Cilas PADE commence sa classe de français avec les Secondes. La leçon du jour ; le commerce au Burkina Faso.
Cilas PADE commence sa classe de français avec les Secondes. La leçon du jour ; le commerce au Burkina Faso.
Les élèves aiment venir en cours. Certains travaillent l’été pour payer les frais de scolarité.
Les élèves aiment venir en cours. Certains travaillent l’été pour payer les frais de scolarité.
Les classes à Niego sont surchargées.
Les classes à Niego sont surchargées.
Au lycée de Niego, les professeurs ne sont pas assez nombreux. En français, la matière de Cilas PADE, un stagiaire a été recruté.
Au lycée de Niego, les professeurs ne sont pas assez nombreux. En français, la matière de Cilas PADE, un stagiaire a été recruté.
Cilas PADE donne enseigne le français et l’histoire-géographie.
Cilas PADE donne enseigne le français et l’histoire-géographie.
Pas facile pour élèves et professeurs de travailler quand il fait trop chaud.
Pas facile pour élèves et professeurs de travailler quand il fait trop chaud.
Cilas PADE commence sa classe de français avec les Secondes. La leçon du jour ; le commerce au Burkina Faso.
Les élèves aiment venir en cours. Certains travaillent l’été pour payer les frais de scolarité.
Les classes à Niego sont surchargées.
Au lycée de Niego, les professeurs ne sont pas assez nombreux. En français, la matière de Cilas PADE, un stagiaire a été recruté.
Cilas PADE donne enseigne le français et l’histoire-géographie.
Pas facile pour élèves et professeurs de travailler quand il fait trop chaud.

Sources sonores

  • Nous savons qu’au Burkina, il y a plus de 60 langues différentes, de ce fait, qu’étudient-ils à l’école ? En quelle langue sont les cours ?

  • Combien d’heures par semaine les élèves étudient-ils ? Quels jours ?

  • Quelles sont les qualifications requises pour être enseignant au Burkina Faso ?

  • En sachant que l’école primaire est gratuite et obligatoire de 7 à 13 ans mais aussi que seulement 52 % des garçons et 42 % des filles en moyenne fréquentent un établissement scolaire, pourquoi les autres enfants n’y vont-ils pas ? Que font-ils de leurs journées ?

  • Y a-t-il des écoles primaires privées ? Si oui, sur quels critères recrutent-elles ?

  • Les classes sont-elles reparties par niveau ou tous les élèves de différents âges sont-ils réunis en une seule classe ? De ce fait, les classes sont elles majoritairement surchargées ou vides ?

  • Les enfants sont-ils heureux d’aller à l’école ? Comment font-ils pour se payer les études quand ses familles n’ont pas de l’argent pour payer leurs études ?

  • Question bonus : Pourquoi les élèves vont-ils au Ghana pendant les vacances scolaires ?