Maud Saheb, de l’Unicef : « Les enfants sont les plus vulnérables face au réchauffement climatique »

Publié le 10 décembre 2015

L’Unicef a publié fin novembre un rapport concernant les conséquences du changement climatique pour les enfants. Ce rapport a touché les globe-reporters de l’école Anne-Hébert, en Colombie-Britannique au Canada. Ils ont décidé d’enquêter.

La biodiversité dans tous ses états

Maud Saheb est directrice de la communication de l’Unicef, l’organisation mondiale qui défend les enfants. Elle travaille au siège de l’Unicef, à Paris.
Maud explique que les enfants sont particulièrement vulnérables, c’est-à-dire fragiles, face au réchauffement climatique. Mais qu’il y a des raisons aussi d’espérer, et que chacun de nous peut agir.

Maud Saheb, dans les locaux de l’Unicef, à Paris, le 8 décembre 2015. « L’Unicef est là pour faire entendre la voix des enfants », a-t-elle déclaré aux globe-reporters.

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Le 24 novembre 2015, l’Unicef a publié un rapport dans lequel il est dit que la vie de plus d’un milliard d’enfants est directement menacée par le réchauffement climatique. Est-ce qu’en Colombie-Britannique, nous sommes concernés ?

  • Les enfants sont-ils plus menacés que les adultes par le réchauffement de climatique ?

  • Le Congrès américain dit que les accords que le président Obama signera à la COP 21 ne seront pas juridiquement contraignants. Or nous savons que l’Amérique est le premier pollueur sur la planète. Que pourrez-vous faire dans ce cas pour sauver ces enfants ?

  • Est-ce que la délégation de l’Unicef, dont vous faites partie, est vraiment capable de peser sur les décisions qui seront prises à la COP 21 ?

  • Nous avons été bouleversés par le rapport de l’Unicef, « Il est temps d’agir ». Nous, jeunes Britanno-colombiens, que pouvons-nous faire concrètement pour aider ces enfants qui sont menacés par le réchauffement de la planète ?

  • Nous voulons partager avec vous nos sentiments. Oui, nous faisons du tri sélectif dans notre établissement scolaire et même dans nos maisons, nous prenons soin d’éviter toute forme de gaspillage, etc. Mais nous avons l’impression que c’est une goutte d’eau dans la mer. Nous avons même appris aujourd’hui qu’un Américain rejette 16 tonnes de Co2 par an, alors qu’un Africain n’en produit qu’une tonne. Que pouvons-nous faire, à notre niveau, pour mettre fin à ce cercle vicieux du réchauffement climatique ?

  • Avez-vous des enfants ? Si oui, comment abordez-vous le réchauffement climatique avec eux ?

  • Après avoir parcouru votre rapport, nous avons honte et nous avons peur. Qu’est-ce que vous pouvez-nous dire pour nous rassurer ?