Bordeaux et Douala s’unissent pour faciliter l’accès à l’eau

Publié le 20 janvier 2024

Élyme, Fanny, Angèle, Nina, Raphaël R, Raphaël S, Filippa et Yemael du lycée Hôtelier Guillaume TIREL (Paris 14e) souhaitent interviewer un spécialiste de l’accès à l’eau potable à Douala. Juliette BOYER, qui coordonne la coopération entre Bordeaux et Douala dans l’accès à l’eau potable, répond à leurs questions.

Droits humains et solidarité

Élyme, Fanny, Angèle, Nina, Raphaël R, Raphaël S, Filippa et Yemael du lycée Hôtelier Guillaume TIREL (Paris 14e) proposent à notre envoyé spécial au Cameroun, le journaliste Raphaël KRAFFT, d’aller à la rencontre d’une personne spécialiste de l’accès à l’eau potable.

En arrivant au Cameroun, Raphaël fait en sorte d’être inscrit sur le fil de discussion qui regroupe l’ensemble des jeunes Françaises et Français Volontaires de Solidarité Internationale (VSI), Volontaires Internationaux en Entreprises (VIE) et Volontaires Internationaux en Administration (VIA).

Ces dispositifs permettent à de jeunes diplômés de partir à l’étranger pour travailler dans des administrations, des ONG ou des entreprises privées. Ces jeunes bénéficient d’une première expérience professionnelle à l’étranger qui peut servir de tremplin pour l’avenir.

Pour notre envoyé spécial, ce fil de discussion est une mine d’or pour avoir des contacts ou des informations pratiques pour son séjour au Cameroun. D’autant qu’il constate vite que beaucoup de jeunes Français d’origine camerounaise, venus dans le pays de leurs parents pour y travailler, sont présents sur ce fil.

Juliette BOYER, Volontaire Internationale en Administration (VIA), répond tout de suite au message de Raphaël qui demande s’il y a, parmi ces volontaires, quelqu’un qui travaille dans le domaine de l’eau.

Rendez-vous est pris sur la terrasse du bar d’une galerie d’art. Avant de commencer l’interview et puisque nos globe-reporters et globe-reportrices sont en classe de terminale dans un lycée hôtelier, Raphaël demande à Juliette si ces élèves pourraient eux aussi partir à l’étranger après leurs études comme Volontaires Internationaux. C’est tout à fait possible dit-elle. Il suffit tout simplement de consulter les offres d’emploi sur le site de Business France.

Pendant toute l’interview, notre envoyé spécial fait l’erreur de se tromper de prénom. Il s’adresse à Juliette en l’appelant Christelle. Comme Juliette s’essaye pour la première fois à cet exercice qu’est l’interview, elle n’ose le reprendre.

Juliette commet aussi une erreur : elle confond la fièvre jaune avec la fièvre typhoïde en parlant des maladies qui se propagent à travers l’eau. Merci de bien vouloir les excuser tous les deux, il fait très très chaud à Douala et les cerveaux sont parfois ramollos.

Un entretien réalisé le 17 janvier 2011

Sources photographiques

Juliette BOYER, chargée de coordonner la coopération entre les villes de Bordeaux et Douala dans le domaine de l’accès à l’eau potable © Globe Reporters
Juliette BOYER, chargée de coordonner la coopération entre les villes de Bordeaux et Douala dans le domaine de l’accès à l’eau potable © Globe Reporters
Les décharges à ciel ouvert comme ici en plein centre-ville de Douala, à côté du marché central, contribuent à polluer les nappes phréatiques © Globe Reporters
Les décharges à ciel ouvert comme ici en plein centre-ville de Douala, à côté du marché central, contribuent à polluer les nappes phréatiques © Globe Reporters
Les puits de forage sont une source importante d’accès à l’eau, mais elle est souillée et impropre à la consommation © Globe Reporters
Les puits de forage sont une source importante d’accès à l’eau, mais elle est souillée et impropre à la consommation © Globe Reporters
Loïc STÉPHANE étudiant en master vit dans le quartier de Bonadibong, il utilise l’eau du puits pour la lessive ou la vaisselle © Globe Reporters
Loïc STÉPHANE étudiant en master vit dans le quartier de Bonadibong, il utilise l’eau du puits pour la lessive ou la vaisselle © Globe Reporters
Loïc STÉPHANE ne boit jamais l’eau de ce puits, contrairement à beaucoup d’habitants du quartier qui font bouillir cette eau pour s’en abreuver. Une démarche insuffisante pour la rendre potable © Globe Reporters
Loïc STÉPHANE ne boit jamais l’eau de ce puits, contrairement à beaucoup d’habitants du quartier qui font bouillir cette eau pour s’en abreuver. Une démarche insuffisante pour la rendre potable © Globe Reporters
Lorsque Juliette BOYER parle d’accès à l’eau potable, c’est principalement à travers les points d’eau comme celui-ci dans le quartier de Congo à Douala. Dans le quartier de Bonadibong, par exemple, il n’existe pas de tel point d’eau © Globe Reporters
Lorsque Juliette BOYER parle d’accès à l’eau potable, c’est principalement à travers les points d’eau comme celui-ci dans le quartier de Congo à Douala. Dans le quartier de Bonadibong, par exemple, il n’existe pas de tel point d’eau © Globe Reporters
Pour lutter contre les inondations, on construit des canaux en béton pour faciliter et contrôler la circulation de l’eau comme ici dans le quartier de Bonadibong © Globe Reporters
Pour lutter contre les inondations, on construit des canaux en béton pour faciliter et contrôler la circulation de l’eau comme ici dans le quartier de Bonadibong © Globe Reporters
Faute d’installations adéquates, les habitants jettent souvent leurs eaux usées dans ces canaux © Globe Reporters
Faute d’installations adéquates, les habitants jettent souvent leurs eaux usées dans ces canaux © Globe Reporters
…ou ici dans le quartier de Congo © Globe Reporters
…ou ici dans le quartier de Congo © Globe Reporters
Juliette BOYER, chargée de coordonner la coopération entre les villes de Bordeaux et Douala dans le domaine de l’accès à l’eau potable © Globe Reporters
Les décharges à ciel ouvert comme ici en plein centre-ville de Douala, à côté du marché central, contribuent à polluer les nappes phréatiques © Globe Reporters
Les puits de forage sont une source importante d’accès à l’eau, mais elle est souillée et impropre à la consommation © Globe Reporters
Loïc STÉPHANE étudiant en master vit dans le quartier de Bonadibong, il utilise l’eau du puits pour la lessive ou la vaisselle © Globe Reporters
Loïc STÉPHANE ne boit jamais l’eau de ce puits, contrairement à beaucoup d’habitants du quartier qui font bouillir cette eau pour s’en abreuver. Une démarche insuffisante pour la rendre potable © Globe Reporters
Lorsque Juliette BOYER parle d’accès à l’eau potable, c’est principalement à travers les points d’eau comme celui-ci dans le quartier de Congo à Douala. Dans le quartier de Bonadibong, par exemple, il n’existe pas de tel point d’eau © Globe Reporters
Pour lutter contre les inondations, on construit des canaux en béton pour faciliter et contrôler la circulation de l’eau comme ici dans le quartier de Bonadibong © Globe Reporters
Faute d’installations adéquates, les habitants jettent souvent leurs eaux usées dans ces canaux © Globe Reporters
…ou ici dans le quartier de Congo © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter ?

  • Question bonus : Est-ce qu’un étudiant qui travaille dans l’hôtellerie peut faire un VIE ?

  • Pourquoi l’assainissement en eau potable est-il difficile ?

  • Est-ce que votre entreprise/institution n’intervient que dans les grandes villes ?

  • Quelles populations votre entreprise vise-t-elle ?

  • Comment se fait la vérification des systèmes des eaux ?

  • Est-ce qui il y a un moyen de rendre potable l’eau soi-même ?

  • Pensez-vous qu’il y aura une amélioration de la fiabilité et de l’accès à l’eau dans les années futures ?

  • Y a-t-il eu une évolution de l’accès à l’eau dans ces dernières 10 années ?

  • Quelle est l’ampleur des maladies liées à l’eau parmi les populations vulnérables ? Avez-vous constaté une augmentation ces dernières années ?

  • Quelles sont les populations les plus touchées ? Les enfants ?

  • Quels sont vos besoins les plus urgents ?

  • Question bonus : Je suis dans un hôtel modeste. J’ai un robinet dans la chambre. Est-ce que je peux boire l’eau du robinet ?

  • Question bonus : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?