Les 1000 facettes du métier de soldat

Publié le 27 février 2021

Le lieutenant Anthony, chef de peloton formation générale initiale (FGI) du 515e régiment du train, répond aux questions des globe-reporters.

Éducation, jeunesses et sports

Les rédacteurs et rédactrices en chef de l’école TORCY souhaitent en savoir plus sur les formations proposées par l’armée française. En France, il existe de nombreuses manières d’incorporer l’armée, qui comprend quatre grandes composantes : l’armée de terre, la marine nationale, l’armée de l’air et de l’espace et la gendarmerie. Pour chacune d’elles, il existe donc des dizaines de formations et de spécialités qui mènent à des centaines de métiers différents.

Notre envoyée spéciale, la journaliste Chloé Dubois, décide d’affiner un peu l’angle des apprenti·es journalistes et se tourne vers l’armée de terre pour trouver un interlocuteur ou une interlocutrice. Il s’agit de la branche de l’armée française qui compte les plus gros effectifs, soit près de 115 000 personnes sur les 268 000 qui travaillent pour les forces armées françaises, qu’ils soient civils ou militaires.

Après avoir écrit à différents services de communication de l’armée, Chloé entre en contact avec la lieutenante Stéphanie, officière de communication au sein du 515e régiment du train au camp de la Braconne, à Brie (Charente). Avec son aide, notre journaliste organise un entretien à distance avec le chef de peloton qui forme les jeunes recrues au sein du même régiment : le lieutenant Anthony. Pour des raisons de sécurité, il est d’usage de ne pas communiquer les noms de famille des militaires.

Le lieutenant Anthony accepte de répondre aux rédactrices et rédacteurs en chef - accompagné, lors de l’interview, de sa collègue officière de communication. Il revient sur les différentes formations proposées aux jeunes qui candidatent au sein de l’armée de terre, et détaille notamment le contenu de ce que l’on appelle la FGI : la formation générale initiale. Avant d’écouter cet entretien, notre envoyée spéciale nous conseille tout de même de nous munir d’un dictionnaire pour se familiariser avec le vocabulaire militaire. 

Une interview réalisée en février 2021

Sources photographiques

Dans le cadre de leur préparation physique les jeunes engagé·es ont réalisé une marche d’aguerrissement de plusieurs kilomètres avec sac à dos d’au moins 15 kilos sur le dos et un fusil FAMAS © Brigadier Gauthier
Dans le cadre de leur préparation physique les jeunes engagé·es ont réalisé une marche d’aguerrissement de plusieurs kilomètres avec sac à dos d’au moins 15 kilos sur le dos et un fusil FAMAS © Brigadier Gauthier
Instruction au tir avec des fusils FAMAS, le fusil d’assaut français qui, progressivement, est remplacé par le HK416 © Maréchal-des-logis chef Nicolas
Instruction au tir avec des fusils FAMAS, le fusil d’assaut français qui, progressivement, est remplacé par le HK416 © Maréchal-des-logis chef Nicolas
Parcours BULLDOG au camp de la Courtine. Il s’agit d’un parcours physique comportant de nombreux obstacles que les jeunes engagé·es volontaires réalisent durant leur formation © Brigadier Gauthier
Parcours BULLDOG au camp de la Courtine. Il s’agit d’un parcours physique comportant de nombreux obstacles que les jeunes engagé·es volontaires réalisent durant leur formation © Brigadier Gauthier
Terrain Bivouac. Lors de leur formation initiale, et notamment leur d’exercice-terrain, les jeunes dorment en ambiance bivouac. Ici sur le camp du Centre de Formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Montlhéry © Lieutenant Anthony
Terrain Bivouac. Lors de leur formation initiale, et notamment leur d’exercice-terrain, les jeunes dorment en ambiance bivouac. Ici sur le camp du Centre de Formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Montlhéry © Lieutenant Anthony
Portrait du Lieutenant Anthony, chef de peloton. Derrière lui, nous pouvons apercevoir l’insigne du régiment, avec une gazelle blanche, et sa devise « Élégance et rapidité » © Lieutenante Stéphanie
Portrait du Lieutenant Anthony, chef de peloton. Derrière lui, nous pouvons apercevoir l’insigne du régiment, avec une gazelle blanche, et sa devise « Élégance et rapidité » © Lieutenante Stéphanie
De jeunes recrues s’entraînent au camp de la Courtine © Brigadier Gauthier
De jeunes recrues s’entraînent au camp de la Courtine © Brigadier Gauthier
Durant leur formation, des ateliers transmission sont également dispensés. Ici, un jeune apprend à initialiser et mettre en route un poste de radio de 4e génération (PR4G) © Maréchal-des-logis chef Nicolas
Durant leur formation, des ateliers transmission sont également dispensés. Ici, un jeune apprend à initialiser et mettre en route un poste de radio de 4e génération (PR4G) © Maréchal-des-logis chef Nicolas
Remise de képis/fourragère. Cette séquence symbolique de la remise de képis et de la fourragère marque la fin de la formation générale initiale (FGI) et l’entrée officielle dans la grande « famille » des gazelles blanches (surnom donné aux tringlots du 515e régiment du train). Grâce à son passé, le 515e régiment du train fait partie des régiments ayant droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures (rouge et bleu) © Brigadière Anaïs
Remise de képis/fourragère. Cette séquence symbolique de la remise de képis et de la fourragère marque la fin de la formation générale initiale (FGI) et l’entrée officielle dans la grande « famille » des gazelles blanches (surnom donné aux tringlots du 515e régiment du train). Grâce à son passé, le 515e régiment du train fait partie des régiments ayant droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures (rouge et bleu) © Brigadière Anaïs
Dans le cadre de leur préparation physique les jeunes engagé·es ont réalisé une marche d’aguerrissement de plusieurs kilomètres avec sac à dos d’au moins 15 kilos sur le dos et un fusil FAMAS © Brigadier Gauthier
Instruction au tir avec des fusils FAMAS, le fusil d’assaut français qui, progressivement, est remplacé par le HK416 © Maréchal-des-logis chef Nicolas
Parcours BULLDOG au camp de la Courtine. Il s’agit d’un parcours physique comportant de nombreux obstacles que les jeunes engagé·es volontaires réalisent durant leur formation © Brigadier Gauthier
Terrain Bivouac. Lors de leur formation initiale, et notamment leur d’exercice-terrain, les jeunes dorment en ambiance bivouac. Ici sur le camp du Centre de Formation initiale des militaires du rang (CFIM) de Montlhéry © Lieutenant Anthony
Portrait du Lieutenant Anthony, chef de peloton. Derrière lui, nous pouvons apercevoir l’insigne du régiment, avec une gazelle blanche, et sa devise « Élégance et rapidité » © Lieutenante Stéphanie
De jeunes recrues s’entraînent au camp de la Courtine © Brigadier Gauthier
Durant leur formation, des ateliers transmission sont également dispensés. Ici, un jeune apprend à initialiser et mettre en route un poste de radio de 4e génération (PR4G) © Maréchal-des-logis chef Nicolas
Remise de képis/fourragère. Cette séquence symbolique de la remise de képis et de la fourragère marque la fin de la formation générale initiale (FGI) et l’entrée officielle dans la grande « famille » des gazelles blanches (surnom donné aux tringlots du 515e régiment du train). Grâce à son passé, le 515e régiment du train fait partie des régiments ayant droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre des théâtres d’opérations extérieures (rouge et bleu) © Brigadière Anaïs

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous parler de votre carrière au sein de l’armée ? En quoi consiste votre travail de chef de peloton Formation générale initiale (FGI) ?

  • En France, il existe l’armée de terre, l’armée de l’air, et la marine. Pouvez-vous nous expliquer brièvement ces trois composantes et leurs différences ?

  • Combien de personnes travaillent pour l’armée ? Combien en recrutez-vous chaque année ?

  • Plus spécifiquement, concernant l’armée de terre : comment devient-on membre de l’armée de terre ? Est-ce qu’il existe une ou plusieurs formations, des écoles spécialisées ?

  • À partir de quel âge peut-on devenir militaire ? Est-ce qu’il faut avoir un diplôme ou pas forcément ?

  • À quoi les militaires sont formés et combien de temps ça dure ?

  • Apprendre le maniement des armes est-il obligatoire, même pour celles et ceux qui ne vont pas sur le terrain ?

  • Pourquoi la discipline semble être très importante dans l’armée ?

  • Quelles sont les grandes catégories de métiers dans l’armée ?

  • Peut-on espérer évoluer lorsqu’on est « simple » soldat ? Doit-on s’illustrer par des faits d’armes, ou passer des diplômes ?

  • Combien y a-t-il de femmes dans l’armée ? Peuvent-elles appartenir à n’importe quel corps d’armée ou certains sont-ils interdits pour elles, par exemple, dans les sous-marins ?

  • Quelles sont les opérations françaises qui se déroulent actuellement sur le terrain en France et à l’étranger ?

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