Madagascar : les secrets de la danse hiragasy

Publié le 19 avril 2024

La rédaction de l’école des Batignolles de Nantes enquête sur les danses traditionnelles de Madagascar. Alfred Léonard RASOLOFOMANANA, plus connu sous le pseudo de Solofo, danseur, chorégraphe et directeur artistique du centre culturel Zara Aina répond à nos questions.

Culture et francophonie

Zara Aina signifie en Malgache « Partager la vie ». C’est le nom d’une association située dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo. Ce lieu est un centre culturel et artistique qui est fréquenté par des enfants de famille vulnérable. Ils sont soutenus à travers les arts et la culture. L’association croit au pouvoir transformateur de la narration, de la performance théâtrale et musicale.

C’est au siège de Zara Aina que notre envoyée spéciale à Madagascar, la journaliste Tatiana MIIRALLES, se rend pour s’entretenir avec Solofo. Leur premier contact s’est fait par téléphone. C’est sur le conseil d’une journaliste experte en culture Domoina RATSARA que Tatiana a décidé de contacter Solofo.

Domoina est également membre de l’association nantaise Hetsika. Lorsque Tatiana débarque à Madagascar, Domoina l’accueille et l’aide dans ses recherches. Pour cette interview, Domoina réalise la traduction, car Solofo préfère s’exprimer en malgache.

Au siège de l’association Zara Aina, il y a de grands espaces pour les répétitions de danse et de théâtre. En raison de la chaleur, Solofo, Domoina et Tatiana s’installent sur le balcon qui domine une scène extérieure. Les artistes s’y produisent fréquemment.

Lors de l’interview, avec un grand sourire, le danseur explique que sa mère était elle aussi danseuse et qu’elle dansait pendant que Solofo était dans son ventre. C’est sans doute la raison pour laquelle il a toujours dansé.

Sa danse préférée est le Hiragasi. C’est un spectacle traditionnel des hauts plateaux de Madagascar qui est composé de chants, de danses et de discours. Le Hiragasi a été classé patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2023. Solofo le pratique au sein du célèbre groupe Rossy.

Après l’interview, Solofo et ses collègues de l’association offrent aux deux journalistes du café avec des très bons gâteaux de riz.

Entretien réalisé à Antananarivo le 7 avril 2024

Sources photographiques

Siège de l’association Zara Aina, partager la vie, situé dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo et où Solofo reçoit Globe Reporters © Globe Reporters
Siège de l’association Zara Aina, partager la vie, situé dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo et où Solofo reçoit Globe Reporters © Globe Reporters
L’artiste Solofo habillé avec le costume typique des hommes pour danser le hiragasi © Globe Reporters
L’artiste Solofo habillé avec le costume typique des hommes pour danser le hiragasi © Globe Reporters
Solofo réalise une des figures de la danse Hiragasi, connu aussi comme l’opéra du peuple et classé patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO © Globe Reporters
Solofo réalise une des figures de la danse Hiragasi, connu aussi comme l’opéra du peuple et classé patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO © Globe Reporters
Solofo réalise une des figures de la danse Hiragasi. Deux troupes s’affrontent en parlant, chantant et dansant © Globe Reporters
Solofo réalise une des figures de la danse Hiragasi. Deux troupes s’affrontent en parlant, chantant et dansant © Globe Reporters
Portrait de Solofo, danseur, chorégraphe, acteur et directeur artistique de l’association Zara Aina © Globe Reporters
Portrait de Solofo, danseur, chorégraphe, acteur et directeur artistique de l’association Zara Aina © Globe Reporters
Solofo a un message pour les globes reporters : aimez votre culture et chérissez-la parce qu’elle fait partie de votre patrimoine et votre identité © Globe Reporters
Solofo a un message pour les globes reporters : aimez votre culture et chérissez-la parce qu’elle fait partie de votre patrimoine et votre identité © Globe Reporters
Rue où se situe l’association Zara Aina, « partager la vie » en malgache, situé dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo © Globe Reporters
Rue où se situe l’association Zara Aina, « partager la vie » en malgache, situé dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo © Globe Reporters
L’association Zara Aina, partager la vie en langue malgache, est un centre culturel et artistique qui appuie des enfants à risque à travers les arts et la culture © Globe Reporters
L’association Zara Aina, partager la vie en langue malgache, est un centre culturel et artistique qui appuie des enfants à risque à travers les arts et la culture © Globe Reporters
La rue où se situe l’association Zara Aina dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo © Globe Reporters
La rue où se situe l’association Zara Aina dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo © Globe Reporters
Dans l’association Zara Aina, les jeunes apprennent à danser, chanter, jouer des instruments comme les tambours et à faire du théâtre © Globe Reporters
Dans l’association Zara Aina, les jeunes apprennent à danser, chanter, jouer des instruments comme les tambours et à faire du théâtre © Globe Reporters
Siège de l’association Zara Aina, partager la vie, situé dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo et où Solofo reçoit Globe Reporters © Globe Reporters
L’artiste Solofo habillé avec le costume typique des hommes pour danser le hiragasi © Globe Reporters
Solofo réalise une des figures de la danse Hiragasi, connu aussi comme l’opéra du peuple et classé patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO © Globe Reporters
Solofo réalise une des figures de la danse Hiragasi. Deux troupes s’affrontent en parlant, chantant et dansant © Globe Reporters
Portrait de Solofo, danseur, chorégraphe, acteur et directeur artistique de l’association Zara Aina © Globe Reporters
Solofo a un message pour les globes reporters : aimez votre culture et chérissez-la parce qu’elle fait partie de votre patrimoine et votre identité © Globe Reporters
Rue où se situe l’association Zara Aina, « partager la vie » en malgache, situé dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo © Globe Reporters
L’association Zara Aina, partager la vie en langue malgache, est un centre culturel et artistique qui appuie des enfants à risque à travers les arts et la culture © Globe Reporters
La rue où se situe l’association Zara Aina dans le quartier d’Ankazomanga, à Antananarivo © Globe Reporters
Dans l’association Zara Aina, les jeunes apprennent à danser, chanter, jouer des instruments comme les tambours et à faire du théâtre © Globe Reporters

Sources sonores

  • Pouvez-vous vous présenter et nous parler du centre où nous sommes ?

  • Question bonus : Avez-vous des partenaires ?

  • Question bonus : Quelles sont les danses que vous dansez et que vous enseignez ?

  • À quel âge avez-vous commencé à apprendre et depuis combien de temps pratiquez-vous les danses traditionnelles ?

  • Est-ce que c’est difficile de pratiquer la danse hiragasi ?

  • Combien de temps faut-il pour créer une chorégraphie ?

  • À quel moment danse ton surtout cette danse (cérémonies, mariage, fêtes, spectacles, etc.) ?

  • Quelle tenue porte-t-on quand on réalise cette danse ?

  • Pourquoi fait-on ces pas de danse ? Ont-ils une signification particulière ?

  • Sur quelle scène avez-vous déjà chanté / dansé ?

  • Qu’est-ce que vous ressentez quand vous dansez ?

  • Cette danse peut-être être dansé par des enfants ?

  • Question bonus : souhaitez-vous ajouter quelque chose ?